FBF : Il faudra quand même analyser le pus de l’abcès crevé par Gaston Zossou !

Gaston Zossou a récemment, dans une conférence de presse, dénoncé des insuffisances de l’arbitrage dans le championnat béninois. Le Président de Loto Popo a affirmé que l’arbitrage est caporalisé au Bénin. Une information qui n’arrangent pas forcément l’image du championnat béninois de football.

Il faut aller vers l’autonomisation de la commission des arbitres

C’est vrai qu’au Bénin et dans certains pays africains, le président de la commission des arbitres est souvent le président d’un club. Ce poste fait souvent partie des promesses de campagne des candidats pour attirer les poids lourds du système.  Les arbitres se retrouvent alors bien souvent à officier des rencontres qui opposent le club du chef  à d’autres. A tort ou à raison, ils sont accusés très souvent de siffler pour favoriser les clubs des présidents influents. Car, Gaston Zossou n’a été que le « courageux » de la bande. Plusieurs clubs et surtout ceux du nord se plaignent de la qualité de l’arbitrage.

Il faut que les Présidents des commissions sensibles se déchargent de leurs rôles en club

Dans les grands pays de football, le Président de la Fédération se décharge de son rôle en club dès qu’il devient président de la Fédération pour éviter les conflits d’intérêt. Silvio Berlusconi ou encore Florentino Pérez, malgré leurs puissances,  n’ont jamais été président de la Ligue ou encore de leurs fédérations respectives. Il faudrait qu’on en arrive là au Bénin. Le Président de la fédération, ou le président d’une commission aussi sensible que celle des arbitres doit pouvoir choisir entre ses deux responsabilités. L’autre option serait de choisir des acteurs neutres à la tête de ces commissions.

Les arbitres n’ont peut-être jamais favorisé une équipe au détriment d’ une autre

Il faudrait que les responsables du football béninois pensent à redorer l’image des hommes en noir du football béninois. Il faudra également améliorer les conditions de travail des arbitres. Il n’y a pas de grands championnats sans de grands joueurs et  de bons arbitres. Ils ont besoin de se sentir autonome et pas redevable à des présidents de club. Quand ils auront une commission dirigée par des acteurs neutres, leurs détracteurs auront moins d’eau à apporter à leurs moulins. « 5 grosses minutes d’arrêts de jeu » ou « 5 petites minutes de temps additionnel  » l’interprétation des décisions arbitrales n’est souvent jamais la même chez les deux équipes, mais il faut les respecter.

 

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