Les Fennecs d’Algérie se sont imposés cet après midi au stade Charles de Gaulle de Porto Novo, face aux Ecureuils du bénin sur le score de 3 buts à 1. Un résultat qui permet aux hommes du coach Vahid d’empocher 6points sur 6 possibles face au Bénin.
Pour se qualifier pour les barrages de la coupe du monde, il fallait gagner déjà tous ses matchs à domicile et réussir à obtenir 4 points à l’extérieur. Le Bénin vient de perdre trois points précieux, la faute à l’attaquant algérien Slimani qui s’est offert un doublé et à Nabil Ghilas buteur aussi ce soir à Porto Novo. Ces deux joueurs ont permis aux Fennecs de dompter les Ecureuils sur leur propre installation, malgré un but du très prometteur Rudy Gestede.
Le collectif béninois ne s’est pas retrouvé, les deux semaines d’entrainement n’auront pas suffit à Manuel Amoros, pour élaborer un plan de jeu capable de battre ou de faire un match nul face à l’Algérie. On a plutôt assisté a une scène désolante, contraignant le public de la ville capitale à assister à des séances d’appel et de contre appel qui aboutissent à des passes à l’adversaire et à des buts derrière. Slimani, Soudani ou encore Feghouli ne pouvaient rêver mieux ce soir que de tomber sur une défense expérimentale proposée par le staff béninois. Beaucoup de joueurs ont failli cet après midi, et n’ont pas su cadencer avec le rythme du capitaine Sessegnon, passeur décisif dans cette opposition et qui est à créditer d’un bon match. L’ancien parisien a montré beaucoup de générosité dans l’effort et a essayé d’être créatif. De toute façon, le bilan sera fait au soir 16 juin après le match face au Mali.
Le Bénin doit forcément battre désormais la troisième meilleure équipe africaine de la récente coupe d’Afrique, pour espérer se qualifier pour le tour suivant. Les joueurs devront vite oublier ce match et se tourner rapidement vers le prochain, car ce soir l’adversaire était trop fort. Même s’il ne serait pas insensé de se demander si c’était les Fennecs qui étaient trop forts ou les Ecureuils qui n’avaient pas le niveau.
Je sais que les dirigeants de la fédération béninoise de football sont comme tous les politiciens béninois qui s’en foutent du déshonneur. Ils préfèrent mettre leur ventre devant et avancer. Tous nous savons que le président de la FBF a été imposé politiquement et politiquement il mène la barque du football béninois à la dérive. Il faut qu’il démissionne car , tout comme pour les hommes politiques, son passé le rattrapera. Il n’a pas su tirer leçon de quelques mois de prison.
Tout le monde passe et l’institution pérenne.
J’ai honte de de nos dirigeants à tous les niveaux.