La FIFA a, dans une correspondance qu’elle a envoyé au CONOR i y a quelques heures, exigé qu’un congrès électif soit organisé le 4 mai prochain. Une décision que rejette la majorité des passionnés du football béninois. Les commentaires rugueux (« Nous préférons une sanction qu’à un retour d’Anjorin », Plus jamais Anjorin à la FBF» ) sur les différentes pages de BENINFOOTBALL sur les réseaux socio en témoignent. Dans ces conditions que doit faire le CONOR ?
La première observation à tirer de cette lettre de la FIFA, c’est le travail formidable effectué par Rafiou Paraiso et son bureau. Beninfootball qui a eu l’exclusivité de la lettre, a réussi à prendre quelques mots de sa source à l’international : « C’est la première fois qu’un comité de normalisation a pu réussir sa mission dans un délai pareil. Le fait qu’il soit avocat l’a sans doute aidé ». Un satisfécit à l’international que ne partagent certains acteurs du football béninois qui estiment que la mission première du CONOR est de réunir les acteurs du football. A ce niveau, une autre source estime que c’est pratiquement impossible : « Comment voulez vous réunir ces trois camps. Rapprochez vous de Rafiou Paraiso, posez lui des questions. Il a tout fait pour la réunification des acteurs du foot béninois mais hélas. Nous sommes de avocats et non des Dieu, mon confrère ne peut faire que ce qu’il peut. Si ce qui les oppose est plus fort que ce qui peut les réunir à leurs yeux, c’est dommage. » L’autre information importante est que le mandat du CONOR a été prorogé jusqu’au 4 mai au minimum. Si le congrès électif est tenu le 4 mai, le mission du CONOR s’arrête aussitôt après, dans le cas échant, le CONOR demeurera le seul intermédiaire de la FIFA au Bénin jusqu’à l’organisation des élections.
Rafiou Paraiso avait laissé entendre il y a peu que la tenue des assises du football béninois doit se faire primordialement à l’organisation élections. Des assises où tous les acteurs du football béninois s’exprimeront à cœur ouvert comme l’a fait le Bénin politique et social en 1990 lors de la conférence présidée par Feu Isidore De Souza. Entre la décision de la justice qui interdit la tenue d’un congrès électif de la FBF jusqu’à nouvel ordre, la non tenue des assises et la FIFA qui réclame des élections ; que doit faire Paraiso et le Conor ?